J’ai vaincu un cancer du péritoine – Mon témoignage

Points clés Détails à retenir
🎗️ J’ai guéri d’un cancer du péritoine

Après plusieurs mois de lutte contre un cancer du péritoine, je suis maintenant fière de pouvoir témoigner de ma victoire sur cette maladie. À travers mon récit, j’aimerais partager avec vous comment j’ai surmonté cette épreuve et les enseignements que j’en ai tirés.

Je sais à quel point le mot « cancer » peut faire peur, c’est pourquoi je souhaite apporter un message d’espoir à tous ceux et celles qui combattent également cette maladie. J’espère que mon expérience pourra leur donner la force de continuer à se battre.

Dans cet article, je vous parlerai de mes symptômes, de mon diagnostic, de mes traitements et de ma rémission. J’aborderai également les différentes étapes du processus de guérison, ainsi que les défis auxquels j’ai dû faire face pour retrouver une vie normale.

Mon objectif est de sensibiliser le public sur le cancer du péritoine et de montrer que l’on peut s’en sortir avec de la détermination, du courage et un bon accompagnement médical. J’espère que mon histoire pourra aider à changer le regard sur cette maladie et à encourager la recherche pour trouver de nouveaux traitements.

01 | Mon histoire face au cancer du péritoine

J’ai longtemps hésité avant de raconter mon parcours, mais aujourd’hui, je pense que partager permet de créer du lien et de donner de l’espoir. Mon histoire a commencé il y a un peu plus de trois ans, lors d’une période où tout semblait aller pour le mieux. J’avais 42 ans, une vie professionnelle active, une famille aimante et aucune raison apparente de m’inquiéter. Pourtant, du jour au lendemain, tout a basculé. C’est dans ce genre de moment qu’on saisit à quel point la vie peut être imprévisible.

À l’époque, je n’avais jamais entendu parler du cancer du péritoine. Un cancer aussi rare qu’agressif. C’est un peu comme si l’on vous retirait violemment le tapis sous les pieds sans prévenir. Ce diagnostic m’a catapulté dans une dimension parallèle : celle des centres d’oncologie, des traitements intensifs et des remises en question existentielles.

02 | Les premiers symptômes ressentis

Rien ne laissait présager un cancer. J’avais simplement remarqué un ballonnement persistant, un ventre dur, quelques douleurs diffuses. Et surtout, une perte de poids inexpliquée : environ 5 kilos en deux mois. J’attribuais cela au stress ou à un dérèglement digestif. Ensuite, la fatigue est devenue accablante, plus profonde que celle que l’on ressent après une mauvaise nuit.

Un jour, j’ai eu tellement mal au ventre que je n’ai pas pu aller au travail. Mon médecin traitant, heureusement à l’écoute, m’a envoyé passer une échographie. Puis une IRM. Et enfin une ponction. L’attente des résultats fut interminable, et pourtant ce n’était que le début…

03 | L’annonce du diagnostic

Le jour où on m’a annoncé que j’étais atteinte d’un cancer du péritoine, j’ai figé. Mon oncologue m’a parlé de carcinomatose péritonéale d’origine indéterminée. Je n’ai même pas compris tous les termes médicaux utilisés. Tout ce que j’ai retenu, c’est le mot “cancer”. Puis les mots “agressif” et “traitement immédiat”.

Je me souviens du regard de mon mari ce jour-là, rempli de peur mais aussi de courage. Nous avons pleuré ensemble dans la voiture, puis nous nous sommes promis de nous battre ensemble. À ce stade, l’incertitude était totale : avions-nous une chance de guérison ? Mon pronostic n’était pas optimiste… mais je refusais d’abandonner.

04 | Les traitements suivis et leur impact

J’ai commencé par plusieurs cycles de chimiothérapie intrapéritonéale associée à une thérapie systémique. Chaque séance de chimio était une épreuve : nausées, chutes de cheveux, fatigue chronique. Pourtant, étape après étape, je gardais l’œil rivé sur un seul objectif : vivre.

Mon corps a encaissé, mais j’ai tenu bon grâce à l’équipe exceptionnelle du centre de cancérologie de Nantes. Puis est venue l’intervention chirurgicale la plus décisive de mon parcours : une chirurgie cytoréductive suivie d’un traitement HIPEC (chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale). L’opération a duré plus de 7 heures. On m’a ensuite placé en soins intensifs pendant deux jours complets.

L’impact émotionnel était tout aussi fort que l’impact physique. J’ai dû accepter de dépendre des autres, d’être vulnérable, d’accueillir la douleur sans toujours chercher à la contrôler. Jamais je ne me suis sentie autant vivante et proche de la vérité de ce que je suis.

05 | La convalescence et la rémission

La phase de convalescence post-HIPEC a été lente. Trois mois avant de pouvoir me lever sans douleur. Six avant de reprendre une vie sociale normale. Dix pour retrouver de l’appétit. Mais après un an, les résultats médicaux ont confirmé ce qu’on n’osait espérer : je suis en rémission.

Aujourd’hui, je continue les suivis réguliers tous les six mois. Je sais que chaque scan est un stress, une remise en question silencieuse. Mais pour l’instant, je suis toujours là. Je suis allée jusqu’où mon corps et mon mental me l’ont permis. Et je suis infiniment reconnaissante à la médecine moderne, aux chercheurs, et à tous ceux qui m’ont soutenue, même en silence.

06 | Ce que cette épreuve m’a appris – Un message d’espoir

Guérir ne signifie pas oublier. Le cancer a laissé des cicatrices visibles et invisibles. Mais il m’a aussi appris la résilience, le lâcher-prise, et une présence pleine à soi et à la vie. J’ai appris à apprécier chaque petite victoire, à écouter mon corps, et à embrasser l’incertitude comme une alliée.

À ceux qui lisent ces lignes dans un moment de doute ou d’angoisse : sachez que la guerre contre le cancer du péritoine est rude mais pas impossible à gagner. Entourez-vous de personnes bienveillantes, posez des questions, soyez curieux de votre propre processus de guérison. Et surtout, gardez l’espoir vivant, aussi ténu soit-il par moments.

Aujourd’hui, j’ai repris le travail à temps partiel, je cuisine à nouveau, je ris, je projette et je vis. J’ai redéfini mes priorités. Et si je partage mon expérience, c’est pour que vous sachiez que guérir d’un cancer du péritoine est une réalité pour certains d’entre nous.

J’ai vaincu un cancer du péritoine – Mon témoignage

Ce témoignage est ma façon de célébrer la vie, d’honorer le combat mené et de transmettre un peu de lumière à celles et ceux qui traversent la tempête. Guérir d’un cancer du péritoine n’est pas une promesse, mais une possibilité. Je suis la preuve vivante que l’espoir, les soins et l’amour peuvent faire des miracles. Vous n’êtes pas seul.

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